JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES

Le 8 mars de chaque année lance le débat entourant la place des femmes dans notre société. La Journée internationale des droits des femmes ou la Journée international des femmes est portée de bout de bras par l’Organisation des Nations Unies (ONU) depuis son officialisation, en 1977. C’est dans un effort de concertation internationale que l’ONU se veut le point de ralliement des efforts coordonnés déployés pour exiger la réalisation des droits des femmes et leur participation au processus politique et économique.

Aujourd’hui, le thème de la Journée présente la place qu’ont prisent les femmes au niveau du combat contre la COVID-19. La crise a mis en évidence le caractère central des contributions des femmes tout au long de cette pandémie, notamment dans leurs rôles de soignantes, de travailleuses de la santé, d’organisatrices communautaires, etc…Leurs contributions sont si importantes que l’ONU a donné comme thématique à cette journée : « Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la COVID-19 ».

Nous vous encourageons à prendre un moment pour voir la vidéo promotionnelle qui est fort touchante à l’égard de la condition féminine. 

Au travail : reconnaissance d’une culture égalitaire

Saviez-vous que le site Web de l’IMT en ligne (site d’Emploi-Québec) identifie 251 professions qui sont considérées comme non-traditionnelles ? Ces données, très actuelles, reflètent qu’encore aujourd’hui, pour un employeur, il n’est pas simple de représenter l’égalité universelle en matière d’emploi. ‘’Un métier est dit non traditionnel pour les femmes lorsqu’on y trouve moins de 33 % de femmes, comme par exemple les métiers de mécanicien ou de charpentier.’’ – source Gouvernement du Québec.

Mais comment fait-on pour s’assurer d’offrir la même chance à tous d’accéder à un emploi, sans discrimination liée au sexe.

Selon une étude du Conseil d’intervention pour l’accès des femmes au travail, reconnaître qu’une femme puisse avoir en elle toutes les mêmes compétences qu’un homme serait un excellent départ. Ensuite, offrir un environnement exempt de sexisme et de remarques disgracieuses pourrait grandement contribuer à non-seulement accroître la part des femmes dans des métiers non-traditionnels, mais également contribuer au maintien en emploi, ce qui est une autre problématique.

Néanmoins, chez Synergie Hunt, nous sommes fiers de contribuer à la promotion de cette mixité en milieu de travail en embauchant régulièrement des femmes à des postes de chauffeurs, journaliers, tout comme nous embauchons des infirmières et des préposées aux bénéficiaires.

Les enjeux de l’équité salariale au Québec, toujours d’actualité 23 ans plus tard

Au Québec, on parle souvent d’équité et de reconnaissance de l’égalité en matière d’accès aux métiers dits non-traditionnels pour les femmes. Même si nous vivons dans une société qui a déjà fait beaucoup de progrès en ce sens, il reste encore quelques points à améliorer, notamment en termes d’équité salariale.

En marge de la Journée internationale des droits de la femme, la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) lance aujourd’hui une campagne de sensibilisation à l’égard des écarts salariaux.  

Au Québec, on compte encore aujourd’hui un écart moyen de 10 % sur les salaires des femmes par rapport aux hommes, si l’on compare les moyennes pour des emplois comparables.

Pour aider les travailleurs à mieux comprendre ces enjeux et surtout les façons de comprendre la mécanique de calculs, nous vous référons au site Web de la CNESST qui regorge d’informations : https://www.cnesst.gouv.qc.ca/fr/campagnes-sensibilisation-promotion/campagne-equite.

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